25.3.08

* Vol & Ski 2008 : la FINALE à Courchevel !




Le panache chevelu d’Alain Finet !

Courchevel parce qu’il le vaut bien…et cette Finale lui va si bien ! Alain s’offre la dernière épreuve du circuit 2008 de ce Championnat National de Vol & Ski, et jette ainsi le voile, quelque peu neigeux ce week-end Pascal, sur les 11 épreuves hivernales ; elles auront toute eu lieux, cahin-caha certes du fait de conditions météo perpétuellement difficiles, mais permirent de sacrées confrontations à tous les échelons : femmes, biplaces et classement hommes nous ont offert de rocambolesques duels et retournements de situation. Officiellement placée cette année sous l’égide de la Fédération Française de Vol Libre, Mr le Président Jean Claude BENINTENDE et du club organisateur Natur’Aile de Courch’, et de la FFVL (ici en pleine discussion avec Sam Sperber) après avoir remis le trophée à Alain FINET, accueilli l’un des fameux « twin » américains récidivistes, Anthony GREEN pour la seconde place, et un p’tit jeune qui monte sur la troisième marche, j’ai nommé Sapinette : Renaud NOCHEZ, le père du trublion de 14 ans ! Ce fut la rébellion des outsiders, et avec la manière, rien à redire ! Un parcours classique, rendu délicat par une aérologie agitée dans une atmosphère frisquette pour le premier week-end du printemps ! Un facétieux gymkhana tracé dans un décor somptueux, où bon nombre de sapins a eu chaud aux épines, tant les trajectoires idéales des cadors se voulaient rapprochées et celles des « jeunes poussins » parfois erratiques. Un atterrissage d’actualité : un œuf de pâque pour la première manche, un lapin pour la seconde! Déjanté les organisateurs! Ceux qui n’ont pas eu chaud furent les bénévoles. Frigorifiés, bleu transit et à deux rotules, il s’en fallu de peu que les concurrents les confondent avec les cibles verticales : bleu gelé, en plastique et à une seule rotule ! Normale, ce sont des piquets de slalom à ski ! Par avance pardon pour les rhumes et engelures à venir et encore une fois merci à eux. Pas gâtés donc par la météo, Jean Claude BENINTENDE & son équipe de complices ne purent s’exprimer pleinement dans leur classique délire, où burlesque et haut niveau de pilotage se côtoient d’ordinaire. Annulé le Samedi et reporté au Dimanche & Lundi, 2 manches furent cependant validées. Bravo Alain, ce week end, ta place étaient bien celle-ci ! Côté tête de série, ce fut la migraine ! Thé et café furent salés, gratinés et ensuqués ! Comprenez, Sean et Sam, à force de se neutraliser dans leur stratégie, s’auto propulsèrent aux abonnés absents, eux qui voulaient absolument épingler cette finale à leur palmarès, brillèrent par l’accumulation de boulettes ! Une honorable 5ème place pour Sean, inséparable même dans la défaite, Sam pointe à la 6ème place… rassurant pour les 47 inscrits, on entendit « ouf, même eux, ils se loupent ! », donnant naissance à un nouveau mot : « ratelier »! Il s’agit en fait d’un directeur d’épreuve qui a très, très froid et lors du briefing « si vous ratelier… », je décode « si vous rater un atelier… » après on s’étonne que certains compétiteurs décollent à Courchevel et fassent les cibles de Méribel ! Sauf que c’était les jalons de pistes… La bagarre annoncée pour les accessits eut, elle, bien lieu ! Du haut de ses 14 caissons, le jeune Eliot NOCHEZ échoue de peu au pied du podium général ; Alain, survolté par les erreurs de « Thé & Café », ne se fit pas prié et chipa la troisième place au jeune pilote ;ce dernier se consola par un prix spécial « talentueux sale môme ! » remis des mains mêmes du Président et partagé avec Tim Alongi.

Amis dans la vie, adversaires dans les airs et concurrents au boulot, Alain, Sean et Sam se confrontèrent à 299 pilotes sur l’hiver, parmi eux, 32 femmes, 15 biplaces et 2 non identifié ! 8 nationalités, 3 pays organisateurs, des partenaires privés, des subventions, une commission spécifique, tous les ingrédients se réunissent peu à peu pour donner une dimension européenne à ces évènements ! Sam SPERBER, quant à lui, confirme donc son titre de 2007 acquis une semaine avant d’être grièvement blessé (pas en parapente !) à l’épaule et de reprendre à voler, uniquement en aile solo, quelques semaines avant le début des épreuves 2008. Ces 11 mois de ré éducation ne lui permirent pas de disputer son titre en biplace, et c’est très logiquement que Sean et sa compagne, Anne, s’adjugent le titre en biplace, devant Etienne et Marie Jo Coupez, récompenser par le prix du fair-play, Elise et son compagnon Jean Baptiste (madame est aux commandes !) prend pour sa première participation, la troisième place. Victoire sur le fil de l’expérimentée Kti Devos, qui senti cependant le souffle de la mutinerie, en la personne d’Anne BOSVIEUX, seconde, et talonnée par Dom(-Tom) LECLERC en troisième place : podium de charme !

Sam SPERBER en profita pour annoncer son retrait de la compétition intensive afin de se consacrer désormais à son école saint gervolaine, ainsi que de l’ouverture de sa structure en Guadeloupe « Île & Aile de Gwada » et de la formation des futurs moniteurs, titulaire depuis cet automne du brevet d’état second degré. A2L-parapente redéployant ces ailes pour le 5 avril.

Il parait que le parapente est une activité dite « à maturité retardée », ça se confirme ! Cette année, le podium général totalise en cumulé presque 130 années ! Allez les Papys, on rentre maintenant, il fait froid…

A l’année prochaine et faites vous plaisir…pas peur ! Pour reprendre Saint Ex’ : « faire de sa vie un rêve, de ses rêves une réalité ! » Devenu devise de la Fédération Aéronautique Internationale.

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16.3.08

* Sapinette : le poid chiche des mots, l'électro choc des photos!!




Le stabilo compresseur a lâché les chevaux!

En direct de Longchamp! St François en l'occurrence, pour l'avant dernière étape de cette édition 2008 du Challenge National Vol&Ski, placée officiellement sous l'égide de la Fédération Française de Vol Libre, comme en témoigna la présence du président, Jean Claude BENINTENDE, pour la remise des prix ; il se trouve être également le délirant & créatif organisateur de la finale, le week-end prochain à Courchevel.
Retour au pays des Inversaires, du nom des habitants de la station-étape dominicale (pause culturelle, merci Jean!) où, en guise de guerre de clochers, une vingtaine de braves jockeys
( participation décevante pour une si belle organisation... ha la météo!!) répondit présent pour chevaucher leur monture ailée ; et ce, une fois n'est pas coutume, malgré une météo risquant de rendre le terrain gras! Julien SERRE, encore lui, assisté de Jean le moniteur local et réfugié climatique du solstice de Strasbourg (ici, c'est le Diot de Savoie...), les deux compères entourés d'une peu nombreuse mais solide équipe de bénévoles, prirent le pari de maintenir le Samedi à 2 contre 1 ; course à handicap, risque de coups d'avoine aérologique et pour certain, ruade garantie. Etalons, pouliches, mulets et calèches se retrouvent au box de départ pour la pesée, transformée en briefing, poignée de freins en guise d'étriers & spatules pour les sabots. Tous ces Pégases découvrent avec enthousiasme la qualité du tracé, tant dans sa conception (la diversité et la technicité des ateliers) que dans sa réalisation (l'excellent marquage visuel rendait évident le contrôle des points...enfin!) ; les sprinters présents effectuèrent rapidement la reconnaissance à ski et furent les premiers à s'élancer ; Alain FINET, à quelques encablures d'Eliot NOCHEZ au classement général, est venu mettre un coup de cravache pour recoller au podium ; Sean POTTS en redoutable étalon, casaque verte-toque noire (normal pour un Irlandais, à l'avant veille de la St Patrick!) est contraint au triple galop pour espérer occuper en co-locataire le box chauffé de Sam SPERBER, qui lui, casaque grise-toque orange (assortie aux couleurs madras du club guadeloupéen qu’il représente) peut se contenter de contrôler le rythme de ses adversaires, sans pour autant se prendre les pieds dans le tapis, durant les trois manches programmées. Le steeple-chase est lancé, les Pégases colorés décollent un à un dans un vent forcissant. Les trotteurs du repérage, regretteront à trois reprises de ne pas s'être bouger un peu plus la sellette. La force du vent ne cessa de croître, interrompant même les duels, à l'issue de la 2nde Manche. Sortez par la porte du Haras-qui-pleure un NOCHEZ (le fils absent pour raisons scolaires), et toc, un autre (le père) déboule par la fenêtre du Hara-qui-rit. Renault, pardon Renaud, fait hennir les chevaux et en bon boute-en-train (pas de saillie dans la neige, ta fille est là !), est très bien placé à l'issue des deux premières équipées sauvages! Sean perd du terrain dès la première joute (600 points), Sam bride sa monture pour assurer le scoring dans une aérologie piégeuses (800 points sur 1000). Notre Irlando-Chamoniard doit également en découdre en compagnie d’Anne contre l’équipage Marie Jo & Etienne COUPEZ ; on achève bien les chevaux ! C’est avec respect que Sam l’aide à s’élancer car, engagé les années précédentes dans les deux catégories, solo & biplace, et détenteur pour une semaine encore du titre biplace, le moniteur de St Gervais connaît l’engagement physique & nerveux que cela représente ! N’est-ce pas Anne ?! Le Percheron Belge, Thierry MOREAU, abonné cette saison au picotin de chocolat (régulièrement 4ème) a accroché en fétiche, un fer à cheval sur sa calandre avant, pour conjurer le mauvais sort ! Bonne foulée, mais insuffisante : 5ème ! Le petit cheval fou parisien, Eric STEPIEN, a fière allure et trinquera honorablement en 7ème position à « nos chevaux, nos femmes…et ceux qui les montent », comme on dit dans la cavalerie aéro-portée! Renaud NOCHEZ, abreuvé de Sapinette, fut atteint d’une crise d’E.S.B. et craqua à la 3ème manche et sera coté en 6ème position, tout content d’avoir failli dispersé le troupeau. Les trois purs-sangs, Alain, Sean & Sam ne se lâchent pas d’une encolure. Même si SAM SPERBER est assuré depuis Flaine de la victoire finale, ses œillères (sinon les juments le dissipent d’après Eric !) ne lui laissent comme alternative de vaincre ou se placer devant le buveur de houblon fermenté, pour demeurer seul sur la plus haute marche. 200 points, à l’avantage du tenant du titre, les séparent à l’issue de la première manche, Sam en engrange 900 à la seconde chevauchée, à quoi Sean répond par un sans faute, 1000 points : la classe et le talent, bravo Monsieur ! 3ème confrontation des chevaliers du ciel. Le flegmatique jockey de Chamonix doit rattraper 100 points, deux malheureux obstacles, pour recoller aux jarrets du leader. La pression est forte pour les deux pilotes : Sean lâche tout, réalise tous les ateliers…et crash à dans les ultimes instant, malus au scoring ! Sam s’élance le mord à la bouche, les trajectoires rendues délicates par l’aérologie doivent être idéales : 1000 points, la manche parfaite au bon moment ! C’est donc en patron que le résident saint gervolain et représentant du club antillais « les Frégates de Guadeloupe », offre aux Dom-Tom (non pas toi, Mme la Présidente de la commission Vol&Ski) la victoire sur l’hippodrome Inversairien (Jean, au secours, on dit comment ?) et du même coup, avouez que c’est à se taper la palme sur le cocotier, officiellement la première place du Challenge National de Vol et Ski 2008. Pour compléter le steak tartare, Alain FINET s’adjuge les câpres et prend la seconde place et par la même occasion saute l’obstacle Eliot NOCHEZ, au général, et lui subtilise la 3ème place. Tout est encore possible pour les accessits à Courchevel.

En conclusion, si l’on devait attribuer le Prix de Diane à une épreuve, Flaine et Saint François Longchamp seraient nominés ! En redoutable amazone, Anne BOSVIEUX se trouve en passe de détrôner Kti DEVOS, recordwoman absolue de victoires depuis 1998, et de mettre un terme à 10 années d’insolente mais charmante suprématie. Sean, pour le panache, aura à cœur de finir en beauté à Courchevel, mais voilà, Sam aussi veut épingler à son palmarès la manche la plus déjantée du circuit ! Il ne va pas faire bon se mettre en travers des chevauchées de ces deux étalons, sur la piste du Bouc Blanc, au pays des pouliches à fourrures et des charriottes turinoises rouges à l’effigie d’un cheval noir dressé sur fond jaune !!

SOS : le Goyave Masqué fut victime d’incessantes attaques en règle de la part de Sapinette ; il semblerait qu’il soit aller chercher ses potes corses, ceux-là mêmes qui ont fait péter à coup de C4 le télésiège qui nous gênait l’an passé ! Sapinette, en garde, si tu ne viens pas au Goyave, le Goyave viendra à toi ! Et t’as encore jamais vu un Goyave épluché…

PS : Dom-Tom, si tu veux j’ai l’adresse de Mystic.fr pour faire des rencontres, au lieu de nous faire croire que tu t’es emplafonné l’unique bénévole local, séduisant visiblement, vu l’attirance physique que tu as démontré à l’encontre du malheureux, et qui failli en perdre connaissance… t’as pas changé depuis la maternelle !!


Les photos sont de Renaud NOCHEZ! Mine de rien, il assure la couverture...médiatique. Merci Renaud!

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14.3.08

* Vol et Ski 2008 : ultime ligne droite !




Amis dans la vie, adversaires dans les airs!

Les deux "S" du circuit 2008 de ce challenge Vol et Ski se seront livrés une féroce "baston" par piquets à rotules interposés : Sean et Sam, le chamoniard et le saint gervolain, le flegme anglais et l'hyperactif... seul leur talent et leurs nerfs d'acier sont en commun! Si Sam s'impose en patron, Sean se révèle comme LE challenger! Mathématiquement, l'affaire est bouclée depuis Flaine et le sans faute parfait de Sam...mathématiquement Sean peut encore partager la première place. La donne est simple : Sean doit gagner les deux étapes pour espérer améliorer son scoring, malgré son âge et son tout nouveau sonotone, Sam ne l'entend pas du tout de cette oreille et relativement mal de l'autre, d'ailleurs! La raison en est simple : si Saint François Longchamp est déjà tombé deux fois dans la musette du pilote de Saint Gervais (histoire de saints!!), il court toujours après le panache d'une victoire en solo à Courchevel ; comme à St Gervais, Sam SPERBER a visité toutes les places du podium, multiple tenant du titre en biplace, le solo lui échappe encore! Lorsqu'on voit sa motivation au décollage, Sean va devoir sortir le grand jeu et compter sur des erreurs de Sam pour s'aéro-propulser sur les cimes du podium! C'est quitte ou double ! Ou il remonte en première place, ou il se fait rejoindre par Eliot Nochez, dont l'avenir est plus que prometteur dans notre discipline (mais non Mon Gars, je ne parlais pas de l'école!! Désolé Toune...) , le statut quo maintiendrait notre irlando-chamoniard à la seconde place! Sean, tu joues gros. Alors pour la beauté du sport "je suis ton plus fervent supporter mon Sean", arraches-toi et vol pur, sans calcul! Eliot, mets-toi du plomb dans ta cervelle de piaf (même pas d'ici le piaf!) et ne pense pas à gagner ; pense à réaliser ce que tu sais faire de mieux, c'est à dire voler! Gagner est une conséquence, voler talentueusement en est la cause! Alain Finet semble distancé mais peut tout à fait conserver la possibilité de jouer les troubles-faits. Résumons : Sam SPERBER est d'ors et déjà sur la plus haute du podium, Sean peut être co-locataire du sommet, assurer sa deuxième place ou... la perdre, au profit d'Eliot.
Suspens! Et espérons que Saint François sera maintenu ; la météo se profile comme cahotique... "veuillez rester assis et attacher vos ceintures", nous allons forcément traverser une zone de turbulence ! A suivre

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10.3.08

* Flaine : Vol et Ski 2008

Pas d’lézard sur la Serpentine pour Sam Sperber!

Le duel annoncé eut bien lieu. Les trois protagonistes principaux ont répondu présent. Tout comme les 70 pilotes, orchestrés de main de maître par le club d'Agyplane et Laurent Broisin, responsable régional d’enseignement et moniteur local, secondé par Frédo la Sapinette (le Team Nochez fait des émules !) et une équipe de bénévoles absolument irréprochable. Une immense satisfaction : enfin une organisation à l’écoute des doléances exprimées, tant sur la logistique que sur le contenu même des épreuves. Conclusion et fin des éloges, faut pas pousser quand même : une météo rendue problématique par le vent, gérée efficacement, pas de perte de temps pour l’accueil des concurrents et la mise en place des manches, une concertation rapide avec les pilotes référents afin de valider la sécurité aérologique, et début des hostilités : 3 superbes manches le Samedi à 900 points chacune et une seule le dimanche, relativement rock’n roll d’ailleurs, gratifiée de 800 points! Cumul maximum possible : 3500 points !

Les huit pilotes prétendants à la victoire ne se lâchent pas d’une spatule. On les retrouve, au décollage, dans le sillage les uns des autres. A l’atterrissage, les taquineries, les railleries vont bon train, les encouragements, les commentaires également. Tous les signes d’une fête réussie ! La bonne humeur est là. Sous le regard amusé des pilotes sans cesse plus nombreux qui viennent s’essayer à cette discipline des plus bénéfique pour l’arrivée des beaux jours…de vol ! Eliot Nochez, Alain Finet, Sean Potts, Anthony et Tim Green, Sam Sperber, Thierry Moreau alignent les trois manches comme des parisiens, la raclette (y’a rien de personnel, j’suis du 9-1!). Bref, on digère, on digère pas, ça passe ou ça casse ! Carton plein pour le moniteur de St Gervais, entre une et deux erreurs pour ses adversaires ailés, Sean Potts et Eliot Nochez en font parti. La pression monte d’un cran. Les pilotes se cognent la tête au plafond nuageux mais les « run » se suivent. Seconde manche : Sean, Eliot, Alain affichent le vol parfait… Sam aussi ! Deuxième sans faute, rare, mais déjà vu ! Les deux manches sont courues, le volet ski sera validé. Laurent Broisin mobilise les troupes et lance audacieusement une troisième confrontation. Sam Sperber est déchaîné : nouveau sans faute ! La journée parfaite. Parfois vous avez l’impression que Saint Vol&Ski vous a effleuré la zone volante du cortex : ça passe, c’est fluide, c’est comme vous vous l’êtes représenté durant le repérage à ski, la trajectoire est pure, le pilotage précis et dosé, le rythme délié. Rien que du plaisir à observer pratiquer.

« Wahouuuuu, c’est même pas vrai, moi le Goyave Masqué, j’sais tout ! En plus, c’était la journée de la Femme, et moi je trouve que certains pilotes masculins de biplace se sont surpassés. Ils ont même été jusqu’à enjoliver les carénages de leur passagère…en bleu ! Beaucoup sur les jambes, mais l’hiver, on s’en fout, un peu sur les bras, ça fait tatouage et « chéri, t’es sûr que c’est avec la tête qui faut le toucher, le piquet ? » c’est plus spectaculaire ! Posé vivant, posé content. C’est surprenant comment évolue l’enthousiasme des passagères en cours de journée, ça a coûté un top restaurant à Denis ! Parceque c’est vrai, les filles c’est bien, mais les vol et ski, c’est mieux, c’est plus souvent ! Non, j’déconne ! On s’égare !»

La machine à voler de Saint Gervais initialise les débats. Le dimanche, le décollagese trouve au sommet de la fameuse piste de Serpentine, dans une aérologie type orangina mais considérée encore comme calme lorsqu’on sait la suite ! Salomé Sperber, qui en profite pour skier avec son père, découvrant les lieux, s’écrie « mais, c’est Bosse Land, ici ! ». Sam Sperber imagine que le vent va forcir et qu’attendre ne sert à rien. « Banzaï ! » Les ténors ne s’en sont d’ailleurs pas laissés compter et lui emboîtent le stabilo ; force est de constater que l’analyse du créneau de décollage est primordiale. En véritable métronome, le pilote saint gervolain aligne le quatrième sans faute du week-end ! 3500 points. Du jamais vu depuis la création de cette compétition, il y a 11 ans : un record de plus à son palmarès. Sean excellent, prend la seconde place suivi d’Elyot, confirmant ainsi qu’il est meilleur en parapente qu’en ponctualité, Thierry Moreau devance Alain Finet. Anne Bosvieux s’impose à nouveau chez les féminines « ça me casse les pieds ces coupes, c’est des vrais nids à poussière à la maison », tiens bah, reprends-en une, Sean gagne en biplace et a d’ores et déjà mathématiquement remporté le titre 2008 dans cette catégorie, détenu depuis 2002 par Sam Sperber, encore lui. Le pilote turbulent du vol&ski détient également un autre étalonnage : il est le seul à avoir réalisé le doublé solo et biplace, à deux reprises, en 2005 et 2007, avec un grand chelem à la clef en 2007. Chaque sport génère ses enfants terribles, toute proportion gardée, Mac Enroe, Edgar Grospiron, Bode Miller dont seule leur grande gueule équivalait leur talent ! Le pilote irlando-chamoniard est encore dans la course pour relever le défi, mais le scénario évoqué vendredi soir est avéré : le moniteur de St Gervais a pris possession de la tête du classement général, à deux épreuves du tomber de rideaux, on ne voit pas bien qui pourrait l’en déloger. Renaud Nochez a bien tenté de se faire passer pour Sam en annonçant son numéro de dossard en vol, il fut démasqué grâce aux effluves de Sapinette laissé à chacun de ses passages!

Tout pourrait se jouer le week-end prochain à St François Longchamp : en cas de nouvelle victoire, et ce fut le cas l’an passé, Sam Sperber remporterait définitivement le titre 2008. Pas mal après dix mois de convalescence ! Mais, on s’égare !

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8.3.08

* Album photo de St Gervais : merci Dom Tom!




* Flaine : Vol et Ski 2008, veille au soir !!





Deux « ‘S » pour la première place : suspens total !

La veille de l’épreuve, voici les données en présence : le scoring est calculé sur les quatres meilleures perf’ de chaque pilote, réalisées sur l’ensemble du challenge national. Cette saison 2008, onze épreuves composent le classement général. Sean POTTS, le moniteur irlando chamoniard, challenger depuis quatre ans, s’est installé en tête quasiment depuis le début des épreuves. Le détail de ses points fait apparaître 1 victoire, donc 100 points et 3 secondes places, donc 100 + (80 points x 3) = 340 points. Le tenant du titre et recordman du nombre de victoires depuis 2002, le moniteur de St Gervais, Sam SPERBER - faisons de l’humour pour l’ouverture du festival du même nom – représente les couleurs madras du club des Frégates de Guadeloupe, au Moule plus exactement. Le pilote local va, ce week-end, également aller à la pêche aux points. L’analyse de son score, fait état de 2 victoires = 200 points, 1 seconde place = 80 points, 1 cinquième place = 50 points , soit un total de 330 points.

A quel niveau l’un et l’autre peuvent améliorer leurs positions ? Pour Sean, cela consisterait à améliorer une seconde place. Il est donc contraint de gagner pour prendre 100 points et passer virtuellement à 360 points. Du côté de chez Sam, la cinquième position de Zinal se paye cash. Flaine est une épreuve qui lui a réussi à trois reprises déjà, il peut donc améliorer ces points. Le tenant du titre termine second, Sean et lui sont premiers ex aequo au général. Et il ne reste dès lors que deux épreuves. Sam ou un autre pilote que Sean gagne, la Guadeloupe surf sur la good wawe ! Et il ne reste toujours que deux épreuves… Un trouble fait, caché derrière ses tâches de rousseur de galopin-à-qui-on-donnerait-le-bon-… le jeune Eliot NOCHEZ, 14 ans peut semer la zizanie ! Aussi bien pour le score que pour le « n’importe quoi » d’ailleurs : à Vars, il se pose au cœur de la station, sur un parking, sous les yeux ahuris du premier édylle…pour ne pas être en retard à la remise des prix, dont il fut du coup disqualifié !

Comme dit Sam « on va tout faire pêter ! » ce à quoi répond Sean « A cup of tea, dear Sam ? »… Have fun ! Ah le flegme "so british" !! A eux deux, c'est les Dalton, Sam 172cm, Sean 185cm ; à votre avis, qui est Jack & qui est Awerell !!!

Photos Michel Ferrer, Kti Devos. Merci à eux!

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4.3.08

* Erratum : classement général vol et ski




Goyave Masqué's speaking!!

Heureusement que je suis là pour surveiller l'aut' méga mégalo!! Y's'voyait déjà "en haut de l'affiche"!! Eh Jekyll, c'est encore ton POTTS qu'est devant au général! Remarque, si à la commission Vol et Ski, ils étaient "up to date", on l'aurait le scoring ; en plus ça lui ferait du bien aux bronches d'être haut sur le podium, la vallée de l'Arve est sacrément polluée, les narines en dehors de la couche d'inversion lui ferait le plus grand bien!

Les photos jointes sont de Michel Ferrer, qui officie dans l'ombre & avec gentillesse pour la presse spécialisée. Merci Michel!!
Sam

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3.3.08

* Saint Gervais : vol et ski 2008




Sam Sperber (enfin !) victorieux sur ses terres !!

« Je ne vais pas bouder mon plaisir ; depuis 2002 que je suis engagé dans cette compétition, j’ai visité toutes les places du podium homme, mais contrairement au biplace où St Gervais m’a toujours réussi, en monoplace, la catégorie reine, même de peu, la victoire m’avait toujours échappé ! Et pour de multiples raisons cette année, tant personnelles que professionnelles, Saint Gervais était un objectif majeur. Y’en a un qui va être satisfait, c’est mon chirurgien ; c’est une bonne pub pour sa technique de reconstruction de l’épaule : Alain Finet & moi, on est passé entre ses mains en 2007 et nous sommes désormais membres honoraires du Scapul’Air Team !! Alors, simplement revoler après 10 mois de convalescence patiente, gagner ici et du même coup, chiper la tête du classement général à mon pote Sean POTTS, ça l’fait, bon bilan ! »

Il a raison Julien SERRE, le chef d’orchestre de ce week-end d’avoir pris le temps de remercier les 60 participants, suffisamment audacieux pour avoir cru à la partition météorologique & d’avoir répondu présent en ce Samedi dès plus calamiteux ; et pour la neige, et pour le ciel. Nos aires de jeux à nous ! Il a encore eu raison de remercier son premier violon, Guillaume BORGEAT qui fit l’interface entre les bénévoles et la nécessaire capacité de réactivité inhérente à notre sport, dans un schéma météo délicat. Enfin, il a eu raison de remercier les bénévoles qui pour certains ce dimanche, afin que les pilotes s’envoient en l’air, ont sacrifié le barbecue dominical avec bel’maman, des plafonds thermiques à 2800 mètres, une session de snowboard ou tout simplement le nettoyage de printemps de la voiture, intérieur-extérieur. L’orchestre était prêt, n’est-ce pas Sylvain !! Ne sommes-nous pas toujours plus exigeant avec les bons élèves ? Saint Gervais regroupe sans doute le plus grand nombre d’organisateurs ayant eux-mêmes souvent participé en tant que compétiteur à ce challenge national ; ils savent donc pour la plupart, de quoi il en retourne. Depuis la première édition de 2002 où Sam SPERBER, pour le compte du club saint gervolain, donna l’élan, il n’est pas démenti qu’il s’agit de l’un des temps fort du circuit. Quelques couacs mais sur une seule journée, le club de Saint Gervais, dont certains membres essoufflés, se sont enfin faits plus discrets et furent remplacés par du sang neuf enthousiaste, a su montrer sa solidité, son adaptabilité et sa logistique efficace pour associer tous les acteurs dans cet évènementiel : remontées mécaniques, dammeurs, pisteurs, office du tourisme, services techniques de la mairie, casino du Fayet et enfin, une remise des prix au chaud ; en hiver, c’est une classique, les proclamations & podiums se font dehors en fin d’après midi, lorsqu’il fait froid & en été, à l’intérieur…dans un étuve sans clim’ ! Côté extra sportif (quoique !) il faudra se rappeler de la descente nocturne à ski, pour quelques uns qualifiée de « torchée et en lambeau » ; normal le soir à l’Espace Mont Joux, restaurant d’altitude accueillant 70 personnes pour l’occasion, on nous a dit que pour bien digérer la raclette, il fallait boire du blanc. Je tiens à rappeler que l’abus de fromage est dangereux pour la santé !! Donc, on a obéi ! Même Sean, et on est plusieurs à l’avoir noté, prend goût à la culture sportive liquide ! »

« Il va finir par ce taire, le bavard, quand le Goyave Masqué cause, c’est silence ! Depuis que j’ai découvert la série Jekyll sur Canal, je commence à légitimer mon rôle de brasseur d’air polymusclé de la langue !! Organisation réussie, ah ouais ?! On dit que la 2nde manche débute à 13h00, la voile du bavard est prête au déco pendant qu’il part reconnaître les modifs du run, à 12h50 heure GMT, on lui a foutu sa voile en vrac sur le côté et après on s’étonne qu’il bougonne !! Remarquez, ça a eu le mérite de faire marrer un p’tit groupe de supporters attentionnés dont le leader charismatique, affichant 850 km chaque week-end, avait sans nul doute commanditer le méfait par téléphone cellulaire sécurisé et brouillé…au même titre que son jugement d’ailleurs !! Ah que c’est bon de balancer anonymement ou par SMS envoyé aux copains ; tiens, histoire de respecter son anonymat également, appelons-le Eric !! Merci Jekyll, merci ! En plus, il a fallu attendre 45mn que certains retirent leurs moufles pour manger leur salade pendant que l’Ours de Crest Volant et le Râleur de St Ger transgoutaient à grosses spires sous leur casque, dans les starting block ! Même pas peur… St Gervais a beau être une ville thermale, on est pas à Lourdes, y’a pas d’miracle !! »

Côté sportif, tout de même, accessoirement, nous étions un peu là pour ça! Secteur des Communailles, décollage du sommet du télésiège de la Croix et posé au pied d’un téléski, face à la Terrasse du Relais des Communailles, rien que du bonheur pour les clients de Thierry, Cathy et David, habitués aux atterrissage des moniteurs d’A2L-parapente en lieu & place des 60 papillons colorés dominicaux. Une dizaine de cibles jonchent le parcours, valant de 25 à 150 points. Trois manches auront été nécessaires pour départager d’entrée Patrick Bérod, Sean Potts & Sam Sperber : tous les 3 affichèrent d’emblée leurs prétentions en réalisant le carton plein sur le 1er run. Circuit ludique et esthétique, mais pas suffisamment sélectif pour le haut du tableau. Même architecture pour les manches suivantes, mais à chaque fois une adaptation, un déplacement de cibles permit de corser un peu l’affaire et de créer des décalages entre podiomisables… le second intérêt se fit sentir auprès des novices et consorts, répartissant bien mieux l’ensemble de leurs contacts rapprochés avec l’élément « neige » sur l’ensemble du parcours : au moins comme ça, vue du décollage, on balisait parfaitement le circuit ! Y’en a même qui balisait grave sur le circuit… En fait, on dit dans notre activité aérienne, qu’un obstacle est aimanté, tu le regardes, tu vas droit dessus ! Si tu regardes ta cible avec une aile en galère de re décollage à proximité, fait pas bon être dans les barrages, si le pilote encore volant doute de son ophtalmologiste ou qu’il est victime d’un strabisme divergent, genre un œil qui coupe le bois & l’autre qui l’range! Sam SPERBER s’en rendit compte, gérant son premier vrac de la saison, peu habitué à devoir se ré installer en plein parcours. Il pu tout aussi bien remarquer les rictus détendus des concurrents le survolant avec surprise, de le voir dans une telle posture, que la terreur dans le regard de l’écureuil, locataire du résineux dont certains pilotes eurent la délicatesse de contrôler la maturité des bourgeons sapineux, en vue de procéder à un rapport exhaustif pour Renaud NOCHEZ, producteur officiel en sapinette !! La classe biberon, Eliot Nochez, Tim Alongi, Tom Pagani deviennent excellents, mais inconstants ; ce qu’ils gagnent d’un côté, ils le perdent de l’autre ! Heureusement, car la 2nde manche vit Alain Finet et Patrick craqués quelque peu, concédant inexorablement du terrain pour le revenant américain Anthony Green. Seul Sam SPERBER fut régulier, 950 pour la 2nde manche & 900 pour la 3ème & dernière. Le suspens montait, l’intox' entre collègues allait bon train : à quoi pourrait bien ressembler le podium ? » Chez les femmes, même logique de chaise musicale, quant c’est pas Anne Bosvieux en tête, c’est Kti Devos, débats surveillés par notre joviale présidente, Dom-Tom Leclerc ; pour les biplaces, on prend les mêmes & on recommence : « les autre années c’était Sam et son biplace qui plaçait la barre haute, maintenant qu’il est convalescent, on se débat avec Sean, on en est réduit à dormir dans notre camion ! », en effet Sean & Anne prennent la tête, Marie Jo et Etienne Coupez s’adjugent la 2ème position, suivi de la famille Duboscque, père et fils du haut de ses 7 ans, !!

Classement général : 1er Sam SPERBER - 2nd Sean POTTS - 3ème Anthony GREEN

« Goyave Masqué’s speaking !!! On t’avait prévenu Sean ! Ne sentais-tu pas depuis 2 week-end, un souffle dans ta nuque ? Mais la bataille n’est pas fini et Flaine se profile ! En plus, on va sûrement revoir notre auto-cariste adoré, recordman du kilomètre, catégorie je- souris-que-quand-je-suis-bien-classé, donc tout va rentrer dans l’ordre ! En tout cas, il est content le râleur. D’abord parce qu’il a trouvé matière à râler, c’est rassurant quant à sa santé, qu’en plus la seule femme du bureau associatif s’est faite propulser pour faire la bise au vainqueur, dispensant les autre membres de la poignée de main officielle, des fois que ça se sache qu’on aille serré la louche au moniteur de St Gervais, houlala !! Pour finir, il a reçu en lot, une superbe veste aux couleurs du club local, celui là même dont le président, charmant au demeurant, invitait expressément le schizophrène à tendance paranoïaque en question à ne pas se sentir obliger de prendre sa licence à Saint Gervais, histoire de les laisser tranquille dans leurs petits… rythmes entre amis. Hummmm, qu’est ce que ça fait du bien !! Merci Jekyll, vraiment merci ! »

En tout cas, sincèrement merci à tous les acteurs de ce demi week-end bien agréable, dépaysant pour ceux qui ont, eux, fait la route, reposant pour les affinados quant à l’ambiance qui fut excellente, gratifiant techniquement car le plateau était relevé et souhaitons un prompt rétablissement à l’acompagnatrice d’un pilote légèrement blessée au genou en skiant dans une neige qui résiste, de son mieux, aux assauts printaniers.

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